Jean-François GARNIER

Travailleur social dans un quartier populaire de Rennes (Cité d'urgence, quartier de Cleunay), j'ai exercé pendant vingt-cinq ans les fonctions de formateur de travailleurs sociaux à l'IRTS de Bretagne. Mon expérience de terrain a toujours été en arrière-plan de mon activité de formation. Tout en travaillant, j'ai repris des études universitaires et soutenu une thèse de doctorat en sociologie sur le métier d'assistant social. Ainsi, j'ai intégré un laboratoire de l'université de Rennes II, le Lares. Ayant dû quitter mon activité professionnelle pour raison de santé, je suis néanmoins resté assidu aux travaux du laboratoire et j'y ai activement contribué avec plusieurs parutions. La rencontre la plus fructueuse que j'ai faite est la rencontre avec Jean Gagnepain, linguiste et épistémologue des sciences humaines, malheureusement mal connu. J'ai pu ainsi travailler à partir de recherches cliniques que ce grand chercheur a effectué pendant sa carrière. Toujours intéressé par les travaux sur le travail social, je me suis réorienté ces dernières années vers des problèmes de société plus globaux comme la dérive naturaliste actuelle et sur les questions d'épistémologie des sciences humaines. Je travaille surtout avec Jean-Yves Dartiguenave, directeur du nouveau laboratoire de Rennes II, le CIAPHS (centre interdisciplinaire d'analyse des processus humains et sociaux) et Jean-Claude Quentel, auteur d'un traité d'épistémologie chez érès.

Avec J.-Y. Dartiguenave (sous la direction de), Travail social, à la reconquête d'un sens, Paris, L'Harmattan, 1998.

Assistante sociale, pour la redéfinition d'un métier, essai anthroposociologique sur le service social, Paris, L'Harmattan, 1999.