Militantisme en psychiatrie

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Militantisme en psychiatrie


Numéro 25 - Revue annuelle

Avec la participation de Alain CASTERA, Brigitte CHAMAK, Mario COLUCCI, Pierangelo DI VITTORIO Patrick FAUGERAS, François GONON, Jacques HOCHMANN, Dimitri KARAVOKYROS, Olivier LABOURET, Christian LAVAL, Anne-Marie LEYRELOUP, Michel MINARD, Jean-Noël MISSA, Nicole RUMEAU, Marcel SASSOLAS, Isabelle VON BUELTZINGSLOEWEN Voir plus [+]

L'évolution de la psychiatrie, le progrès dans l'accueil des malades et dans le soutien qui leur est apporté sont historiquement indissociables d'un certain engagement éthique et politique des soignants en psychiatrie, d'une certaine valeur accordée à la dignité humaine et d'un combat contre ce qui dévalorise l'homme."
Jacques Hochmann

Les maladies mentales, plus que toute autre maladie humaine, sont sources de stigmatisation, de rejet social, de mépris, de mauvais traitements et de peur. Et ce d'autant plus que, dans la grande majorité des cas, on ignore encore aujourd'hui l'origine exacte de ces troubles, ce qui laisse livre cours à toutes les théories explicatives, y compris les plus hasardeuses.

Dans une société où la démocratie recule et où la subjectivité de chacun est réduite au statut d’entrepreneur de soi-même en compétition avec les autres, la psychiatrie se réduit-elle « au service du nouvel ordre économique » ? Le militantisme n’a pas disparu. Il anime en particulier les associations de patients et, parfois de manière très offensive, des associations de familles, ainsi que tous ceux, confrontés à la précarité qui se préoccupent, dans une perspective de santé mentale, des nouvelles souffrances sociales engendrées par la crise économique, la paupérisation et la migration. Devant une organisation de la santé de plus en plus technocratique, la psychiatrie, si elle veut rester fidèle à sa mission, peut-elle faire autre chose alors que « nager à contre courant » ? Le militantisme serait donc consubstantiel à la psychiatrie. Il coexisterait avec la prise en compte également nécessaire des missions d’ordre social, le souci du confort de l’environnement et la protection contre la dangerosité. Militer en psychiatrie, c’est peut-être lutter contre la normalisation imposée et pour le maintien de positions paradoxales, pour la défense de la prise en compte de la subjectivité malade sans annuler les contraintes organiques et sociales qui pèsent sur cette subjectivité. Positions inconfortables s’il en est, mais qui a dit que le militantisme était une aire de repos ?

2013

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sud/nord - folies et cultures

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Détails
Parution : 29 août 2013
EAN : 9782749238401
16x24, 160 pages
sud/nord - folies et cultures
Thème : Santé mentale

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