Avec la participation de Didier AMMAR, Yolande ARNAULT, Jean-Lionel BAGOT, Patrick BEN SOUSSAN, Tristan BERTHIER, Patrice CANNONE, Sarah DAUCHY, Nathalie DUMET, Michèle FERNANDEZ-HENOCQUE, Rachel FERRERE, Isabelle FISCHER-LEVY, Patrick FOUCHIER, Sophie GEIDER, Emmanuel HIRSCH, Annie HUBERT , Johan ILLY, Jean-Claude KARP, Anne-Claude LACOUR, Christiane LECLAIRE, Mariane LECOINTE, Rollon POINSOT, Stéphanie RANQUE-GARNIER, Ilario ROSSI, Gilles SICARD, Michaël TAIN, Eric WALLE
De nombreuses publications épidémiologiques attestent de la prévalence particulièrement élevée du recours à des médecines non conventionnelles chez les personnes atteintes de cancer – plus que dans toute autre catégorie de malades. C’est que le cancer ne peut être réduit à sa réalité physiologique, à la maladie clinique ou anatomopathologique qu’il détermine mais il doit être envisagé comme une maladie faisant l’objet de représentations spécifiques et d’une élaboration symbolique particulière. On ne s’étonnera dès lors pas de la diffusion considérable ces dernières années de très nombreuses offres complémentaires (ostéopathie, sophrologie, hypnose, méditation, auriculothérapie, olfactothérapie, acupuncture, homéopathie, ...) et de leur bienveillante réception dans l’espace public. Ce phénomène sera interrogé par des praticiens, chercheurs, anthropologues et patients.