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Préface de Bernard Golse
Devenir un sujet « humanisé » est l’enjeu profond de tout travail psychothérapique. Qui plus est quand celui-ci utilise la médiation du corps, dans l’objectif d’éprouver son corps, de l’habiter, de se sentir vivant à l’intérieur de sa maison-corps.
A travers sa clinique du bébé, de l’enfant et de l’adolescent, Catherine Potel interroge le travail du thérapeute qui écoute le corps de l’autre avec son corps, son regard, ses perceptions. Pour cela, elle développe la notion de contre-transfert corporel. Elle conceptualise ainsi le cheminement interne du thérapeute, qui se trouve souvent confronté au bruit et à la fureur, au chaos ou à l’opacité d’une motricité détournée de ses fonctions d’expression et de symbolisation, alors que la construction du sujet dans sa globalité est parasitée, perturbée, empêchée.
Grâce à Jomo, Elise, Rose et les autres, elle montre à quel point l’écoute contre-transférentielle du corps des patients est un préalable à l’aide qu’on peut leur apporter pour la reprise de leur développement et leurs processus de subjectivation.
Ce travail de mise en pensée du primitif permet au patient de trouver ou retrouver sa capacité de transformation des sensations en émotions, en sentiments, en pensées, en langage. Le propre de l’humain.
Mise en vente le 28 mai 2015.
Catherine POTEL est psychomotricienne et thérapeute en relaxation analytique (méthode Sapir). Elle est formatrice de l’AREFFS. Après avoir travaillé dans de nombreuses institutions pendant près de 40 ans, elle exerce actuellement dans son cabinet à Sceaux (92). Elle est fondatrice et responsable de l’association Vivre l’eau. Elle enseigne à l’Institut de formation en psychomotricité Pitié-Salpétrière, université Pierre et Marie Curie. Elle a reçu le prix Sapir 2003.
Conférencière en France et à l’étranger, elle est l'auteure de plusieurs ouvrages notamment chez érès dont Le corps et l'eau : Une médiation en psychomotricité (rééd. 2010) ; Les bébés et les parents dans l'eau (1001 BB, rééd 2015) ; Corps brûlant, corps adolescent. Des thérapies à médiations corporelles pour les adolescents ? (rééd. 2015) ; Du contre transfert corporel. Une clinique psychothérapique du corps (2015).
Avec la participation de confrères engagés en tant que directeurs et enseignants dans des instituts de formation en psychomotricité (Bordeaux, Toulouse, Paris, Lille).
Devenir un sujet « humanisé » est l’enjeu profond de tout travail psychothérapique. Qui plus est quand il s’agit d’être dans son corps, d’habiter son corps, de se sentir vivant dans son corps, à l’intérieur de sa maison corps.
Dans ce nouvel ouvrage, Catherine Potel développe la notion de contre-transfert corporel pour approfondir le travail subtil du psychothérapeute à médiation corporelle qui, pour s’adresser à la psyché du patient, écoute son corps… et le sien.