Près d’un million de nos concitoyens sont atteints de maladie d’Alzheimer et de maladies apparentées où apparaissent très fréquemment des « troubles du comportement » : refus de manger, agitation et agressivité, errance, apathie… Ces troubles, sources d’épuisement et d’incompréhension, constituent l’une des principales difficultés pour les professionnels et les proches qui accompagnent et prennent soin des personnes malades.
Nous savons aujourd’hui qu’une part importante de ces comportements dépend du regard que nous portons sur eux ‒ nous disent-ils quelque chose ou nous troublent-ils seulement ? ‒ et de la manière de les considérer ‒ comme dénués de sens ou au contraire liés à la manière dont la personne perçoit son environnement, liés à ses difficultés de communication verbale, liés à son histoire, à sa personnalité, à ses peurs et désirs…