Petit traité d'horreur fantastique

Petit traité d'horreur fantastique

à l'usage des adultes qui soignent des ados

Marion HENDRICKX

Préface de Pierre DELION

Dans la collection :



À l'heure où le surnaturel envahit toujours plus nos écrans, où Stephen King et J.K Rowling restent parmi les auteurs les plus lus au monde, les adultes sont souvent déconcertés par l'appétence de leurs ados pour l'horreur fantastique. Mais que peuventils bien trouver dans ces récits sanguinolents de vampires ou de loup-garous, complètement irréalistes ? En voilà du temps perdu...

L'auteur ouvre, avec tendresse et humour, une porte sur le monde des adolescents et montre pourquoi ceux-ci sont tellement attirés par l'horreur fantastique, pourquoi ce n'est pas une si mauvaise chose et enfin comment cet intérêt peut alimenter la pratique clinique des professionnels. En effet, l'horreur fantastique et ses archétypes pourraient aider les adolescents à affronter et élaborer les angoisses issues des modifications pubertaires et d'une toute nouvelle autonomie. Car l'adolescence est terrifiante en soi : alors que les repères construits dans l'enfance vacillent, ce n'est pas si facile de se séparer de ses parents pour aller explorer le vaste monde.

S'appuyant sur l'actualité culturelle (Twilight, Harry Potter) et sur les classiques de l'horreur fantastique, Marion Hendrickx analyse les cinq grandes figures mythiques horrifiques : le vampire, la maison hantée, le loup-garou, la jeune fille et la créature de Frankenstein. Elle propose aux adultes qui prennent soin d'adolescents de considérer cet univers comme un espace culturel privilégié à explorer avec eux, reflet d'un monde interne en pleine mutation.


Marion Hendrickx est médecin psychiatre au groupe hospitalier de l'Institut catholique de Lille et thérapeute familiale d'inspiration analytique.

Mise en vente le 19 avril 2012


Prix
Papier - 20.00 €
PDF  - 13.99 €
EPub  - 13.99 €
Détails
Parution : 19 avril 2012
EAN : 9782749216454
14x22, 168 pages
La vie de l'enfant
Thème : Enfance & parentalité