Le cinéma a mis en lumière des femmes, devenues de nouveaux modèles d’identification. Les actrices ont incarné sur l’écran ces héroïnes de fiction qui bousculent les traditions et ouvrent ainsi des espaces de liberté. Le cinéma a ce pouvoir de magnifier leur visage, leur regard, leur corps et leurs gestes, en leur tendant un miroir, sollicitant le désir des hommes mais créant aussi chez les spectatrices le désir de leur ressembler. Dès sa naissance, il est en phase  avec cette époque où les femmes commencent à vouloir s’approprier leur destin et écrire leur histoire.

Le cinéma et la psychanalyse, nés tous deux à la fin du XIXsiècle, se rejoignent dans cette interrogation sur le féminin et ses représentations : comment montrer, mettre en scène, les arcanes de la position féminine ?L’artiste, en posant son regard, nous donne à voir un certain réel, tout comme le désir du psychanalyste le confronte au réel de la parole de l'analysant, à l’articulation du rapport du sujet individuel au social.

Toutefois, les œuvres de cinéma ne sont pas à déchiffrer comme le sont les symptômes. Elles éveillent nos désirs en proposant des langages et des images nouvelles à notre sensibilité. Elles illustrent la permanence et la multiplicité des figures du féminin, avec leurs mystères et leurs débordements jusque dans la folie. A partir de leur formation psychanalytique et de leur passion pour le cinéma, les auteurs nous invitent à appréhender les mythes actuels en voie de constitution dont les praticiens de l’image et de la parole sont partie prenante.

Iconographie : Fred Siksou
Illustration de couverture : Mon Atlantide, 2012, toile brute, 220 m © KLICLO


Prix
Papier - 25.00 €
PDF  - 16.99 €
EPub  - 16.99 €
Détails
Parution : 3 octobre 2013
EAN : 9782749238142
17x20, 224 pages
Le regard qui bat
Thème : Psychanalyse