Avec la participation de Paul ALERINI, Dan ARBIB, Jean-Daniel CAUSSE , Jean-Louis CHASSAING, ECOLE SIGMUND FREUD, Francis HOFSTEIN, Emmanuel KOERNER, Geraldine LAURENT, Thierry LONGE, Magdalena MARCINIAK, Séverine MATHELIN, Mary MC LOUGHLIN, Nathalie MOSHNYAGER, Michel PLON, Erik PORGE, Philippe PORRET, Daniel ROQUEFORT, Dominique SIMMONEY
Il existe une disposition subjective à la religiosité, très répandue, qui peut trouver sa cohérence dans une religion instituée. Celle-ci fournit alors une structure qui n’est pas sans conséquence pour la psychanalyse. Freud, avec sa « fulgurance », y a découvert les mécanismes de la « névrose idéale », la névrose obsessionnelle. En quoi la religion objective une menace qui peut infiltrer la psychanalyse au point d’en triompher ? Elle peut apaiser les angoisses liées aux développements de la science moderne, qui nous confrontent à divers réels. Mais à quel prix ? Il n’en reste pas moins que les liens qu’entretient encore la psychanalyse avec la religion créent des obstacles au juste positionnement de la première, tant en intension qu’en extension. Ne serait-ce qu’en entretenant des guerres de chapelles. Comment y échapper ? L’analyse est-elle capable de « faire un athée viable » (Lacan, Conférences aux USA) ?