Jean-Jacques GRAPPIN, Jean-Jacques PONCELET
Avec la participation de Damien AUPETIT, Natalie BAYLE, Sophie BROSSIER-PELLOUSSAT, Chantal CHABAS, Jean-Bernard CHAPELIER, Didier CHAULET, Antoine DUCRET, Bernard DUEZ, Claudine JUPTNER, Nadia KACHA, Philippe PEROCHEAU, Didier ROFFAT, Danièle TOUBERT-DUFFORT, Laurent VAUCELLE
La définition économique du traumatisme comme effraction, conduit S. Freud à montrer qu’un afflux excessif d'excitations – qu'il s'agisse d'un événement externe très violent ou d'une accumulation d'excitations internes – peut déborder les capacités de contenance de l'appareil psychique. Dans ce cas, cette excitation entraîne une désorganisation durable des processus secondaires et une perturbation de l’économie pulsionnelle et de la symbolisation.
Mais par ailleurs, la scénarisation du vécu groupal et les capacités de contenance et de représentation propres au groupe peuvent permettre peu à peu de réhabiliter les processus de pare-excitation et d’élaborer les traumatismes convoqués dès la mise en groupe.
Les groupes thérapeutiques sont des outils de transformation des angoisses paralysantes qui attaquent les liens et les rapports aux autres.