Marie Dominique AMY, Bernard GOLSE
Avec la participation de Marie ALLIONE, Pascale AMBROISE, François ANSERMET, Mireille BATTUT, Gabriel BERNOT, Anne BRUN, Yves BURNOD, Christine GINTZ UGINET, Marie-Christine LAZNIK, Chantal LHEUREUX-DAVIDSE, Dominique MAZEAS, Lisa OUSS-RYNGAERT, Anne-Sylvie PELLOUX, Pierrette POYET, Geneviève SCHNEIDER
L’approfondissement de l’étude du monde interne des personnes autistes est désormais une priorité scientifique du fait des enjeux thérapeutiques qui en dépendent. En nous intéressant à comment les personnes autistes voient le monde qui les environne plutôt qu’au pourquoi il en est ainsi, nous sommes amenés à dépasser les clivages entre les parents, les psychanalystes et les autres professionnels qui prennent soin des personnes autistes.
Pouvoir comprendre et partager quelque chose de leur vision cognitive, émotionnelle, fantasmatique ou artistique permet de les aider à accéder à l’intersubjectivité et à la subjectivation. En effet, en sentant que leur monde interne et le nôtre peuvent différer sans que cela soit une catastrophe, que c’est justement parce qu’ils sont différents qu’ils peuvent interagir sans risque de fusion, d’engloutissement ou de collage, s’ouvrent pour les personnes autistes une théorie de l’esprit et la possibilité d’identifications projectives normales.
C’est le pari d’un possible partage que relève ce livre en se proposant d’articuler des paroles de parents et d’adultes autistes avec les avancées des neuroscientifiques et des psychanalystes.
Ouvrage publié avec la CIPPA.