Traduit par Brigitte ALLIOUX
C’est en apprenant le japonais, à Paris, que Jacqueline Salmon a découvert l’œuvre de Misuzu Kaneko, pour laquelle elle s’enthousiasme et que, très vite, elle projette de faire connaître et publier en France.
En 2014, elle entreprend, en photographe, avec sa professeure Megumi Kamo, le voyage à Senzaki et à Shimonoseki, sur les lieux où la poétesse a vécu et s’est suicidée. Elle y rencontre des personnes et institutions qui ont recueilli et diffusent la mémoire de cette poète tôt disparue, dont l’œuvre a laissé des traces vivaces dans le paysage et la vie quotidienne des habitants de la région. De retour en France, elle entreprend la réalisation de ce « beau livre ».
Avec la contribution de Christine BUCI-GLUCKSMAN