Avec la participation de Marie-Claude BAIETTO, Laurent BALLERY, Chantal CAZZADORI, Anne COSTANTINI, Léandro DE LAJONQUIERE, Catherine DELARUE, Maria-Cruz ESTADA, Michel FERRAZZI, Serge GRANIER DE CASSAGNAC, Alain GUERIN, Annick HUBERT BARTHELEMY, Anna KONRAD, Robert LEVY, Maria Cristina MACHADO KUPFER, Ségolène MARTI, Monique MASSON, Marta OMS, Angeles PALACIO, Jean-François PIETRI, Paz SANCHEZ CATALAYUD, Louis SCIARA, Radjou SOUNDARAMOURTY, Joëlle TOUBIANA-TONDOWSKI, Jean-Jacques VALENTIN, Eva VAN MORLEGAN, Philippe WOLOSZKO
Violence, agressivité, haine, hainamoration… De Freud à Lacan en passant par quelques autres, où en sommes-nous de ces concepts ? La haine est-elle seulement ce qui peut rendre compte de ce que nous rencontrons en termes de violences ? N’y a-t-il pas un « au-delà » où la haine de l’autre n’est même plus présente et permet sa froide élimination sans qu’une quelconque forme d‘identification ait lieu ? Les dernières exactions « terroristes » auxquelles nous assistons semblent indiquer une piste en ce sens. C’est donc toute la question de « qu’est-ce qu’un autre pour le sujet ? » qui se trouve posée et du comment se constitue dès la plus tendre enfance un espace psychique qui puisse supposer l’existence d’un autre différent de soi-même.
Examiner les différentes sources qui alimentent la haine et la violence permet de déconstruire le mythe selon lequel la haine serait une chose naturelle donnée a priori. Évidemment, le réel est aux portes de toutes ces problématiques et nous force à réfléchir à la façon dont la question de la loi symbolique peut nous amener à interroger le réel de la mort.