Jocelyne DAHAN, Mireille GAIRAUD, Madeleine LEFEBVRE, Véronique ROUYER
Avec la participation de Serge ALLEMAND, Marie-José ANNENKOV-COLET, Jean-Pierre BONAFE-SCHMITT, Philippe CHARRIER, Martine COLIGNON, Tugdual DE CACQUERAY, Jacques FAGET, Séverine GARAT, Catherine GASSEAU, Gabriel GERLIN, Isabelle JUES, Marc JUSTON, Claude LIENHARD, Gérard NEYRAND, Monique SASSIER, Marianne SOUQUET, Didier TRONCHE, Agnès VAN KOTE
Depuis le milieu des années 1970, on parle de plus en plus de médiation, tant dans la sphère publique que privée. La médiation est incluse dans les modes alternatifs de gestion des conflits. Pouvons-nous voir dans ce changement l’émergence d’un nouveau modèle de règlement amiable des conflits et une modification de la régulation sociale ? La notion de restitution du pouvoir aux acteurs eux-mêmes est l’axe central sur lequel reposent les fondements de la médiation. C’est dans le domaine familial qu’apparaît le premier exemple d’institutionnalisation. Dans ce numéro, nous nous interrogerons sur la spécificité et les champs d’intervention de la médiation, plus particulièrement dans le domaine familial, mais aussi sur les rapports à la citoyenneté et au changement social de cette forme d’intervention et de régulation sociale.