Alain DIDIER-WEILL, Paolo LOLLO
Avec la participation de Gérard ALBISSON, Fabienne ANKAOUA, Dominique BERTRAND, Pascale CHAMPAGNE, Jean CHARMOILLE, Danielle CHARMOILLE, Marco Antonio COUTINHO JORGE, Éric DIDIER, Claire GILLIE, Claude MAILLARD, Denise MAURANO, Colette MAURI, MITCHELEE, Jean NOEL, Baldine SAINT GIRONS, Charles SARFATI, France SCHOTT-BILLMANN, Frédéric VINOT, Jean-Michel VIVES, Alain ZAEPFFEL
À quelles conséquences prêtent la reconnaissance ou la nonreconnaissance de « l'homme » qui est annoncée dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme ? À ceux qui considèrent que la croyance en « l'homme » universel contribue au désordre du monde, s'opposent ceux qui se trouvent poussés à affirmer que c'est, au contraire, sa négation qui induit le malaise de notre culture. Au delà de sa dimension d'universalité, l'expression « l'homme » évoque aussi un indéterminé qui, en posant l'existence d'un au-delà du déterminé, demande au philosophe, à l'homme politique, à l'artiste, au psychanalyste de se prononcer sur le sens qu'acquiert aujourd'hui pour eux le mot « liberté ». La psychanalyse maintient vivace le droit de l'homme à devenir ce qu'il n'est pas encore, en accentuant - au-delà des différents articles de la déclaration universelle - l'existence d'un article unique et absolu : droit de l'homme devenu parlant à se reconnaître et se faire reconnaître comme parlant : tout à la fois endetté et libéré par la parole.
2011