Patrice HORTONEDA, Blandine PONET
Avec la participation de ASSOCIATION MICROSILLONS, Serge BEDERE, Lilian BOROCZ, Daniel CASEROTTO, Philippe CHAVAROCHE, Patrick CHEMLA, Mathilde COUSTALA, Pascal CRETE, Pierre DELION, Lise GAIGNARD, Françoise GALINON, Nadine GELLINI, Martine GIRARD, Tudi GOZE, Lin GRIMAUD, Abel GUILLEN, HUMAPSY, Huguette JORDANA, Marc LAZARO, Francis LEBON, Paul MACHTO, Pascale MOLINIER, Marie-France NEGREL, Abdelhak QRIBI, Dominique ROUARD, Marc SALVETAT, Pierre SAVIGNAT, Marie SPORER
La psychothérapie institutionnelle a contribué à refonder la psychiatrie en France après la Seconde Guerre mondiale, en sortant de l’asile, en investissant la cité. Ce mouvement s’est nourri de la psychanalyse, du surréalisme, de l’art, de politique et ainsi, a dépassé ses frontières. Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Alors que le chômage et les autres formes de relégation, la planification bureaucratique envahissante exilent l’homme de son monde, de son tissu, de ses ouvertures, de tout ce qui permet le fragile processus de son humanisation, il semble résister (même isolé) dans ses savoir-faire. Il s’indigne, trouve à renouer des alliances, regagne plaisir, responsabilité et efficacité socialisante. Au cœur du soin et du social, du plus singulier au plus collectif, ce savoir-faire est encore et encore à réinterroger afin d’y puiser l’enseignement dont il est la mesure.