Christiane LACOTE-DESTRIBATS, Gérard POMMIER
Avec la participation de Paul-Laurent ASSOUN, Aspasie BALI, Graziella BARAVALLE, Marika BERGES-BOUNES, Gorana BULAT-MANENTI, Roland CHEMAMA, Thomas CLERMONT, Alexandra DE SEGUIN, Nicolas DISSEZ, Brigittte DOLLE-MONGLOND, Christian FIERENS, Claire GILLIE, Jean-Paul HILTENBRAND, Maria LANDAU, Geoffrey ROBERT, Rene TOSTAIN, Bernard VANDERMERSCH, Daniel WEISS, Markos ZAFIROPOULOS
À notre époque, la répression sociale sur la vie privée s’est beaucoup atténuée. L’État, l’Église, les familles n’ont d’ailleurs plus la volonté, ni les moyens d’interdire à chacun de vivre comme il l’entend. Et pourtant, la réalisation des désirs est toujours aussi compliquée. Non seulement pour ce qui concerne la réussite sociale car une bonne proportion de la population est loin d’utiliser tous ses moyens, mais surtout dans la vie sexuelle qui s’empêtre souvent d’elle-même, et réclame toujours de nombreux détours – de l’alcool ou des drogues – avant de se réaliser. Par exemple, alors que la vie érotique des femmes est largement libérée des oppressions passées, elle est encore amplement freinée par un empêchement purement psychique. C’est ce qui fait toute l’importance du concept d’inhibition, qui attire désormais l’attention tout autant que l’angoisse et le symptôme.