Giovanni GUERRA, Anastasia TOLIOU
Avec la participation de Éliane ALLOUCH, Maurizio BALSAMO, Andrea Maris CAMPOS GUERRA, Stefano CARRAI, Farid DAFRI, Emmanuel DIET, Cédric FAURE, Giuseppe GIRIMONTI GRECO, Virginie JACOB-ALBY, Sylvain LOCUTURA, Paola MODESTI, Mariam MOHEBBI, François POMMIER, Sylvie REIGNIER, Caroline RICHARD, Claude SCHAUDER, Delphine SCOTTO DI VETTIMO, Ezio SINIGAGLIA, Claude TAPIA, Serge TISSERON, Anne VINCENT-BUFFAULT, Jean-Michel VIVES, Ute WEIDENHILLER
L’intimité est une notion populaire dont les traits sont largement mais aussi génériquement partagés : elle désigne le privé en opposition au public, le familier en opposition au social, un espace inviolable réservé à un sujet tout seul ou à un cercle restreint de personnes ; elle se réfère au corps, à la sexualité, à la pudeur, au secret… Une réflexion sur la pratique de l’intervention psychologique clinique suggère la possibilité, non seulement de donner une définition de l’intime plus précise que celle qui est offerte par la représentation sociale, mais aussi de lui fournir une valeur opérationnelle. Ce numéro explore la possibilité de faire de l’intimité un concept, pour qu’il devienne aussi un instrument d’analyse, et peut-être également d’évaluation de l’intervention psychologique dans différents contextes.