« Le poète ne cherche pas à exprimer quelque chose qui semble déjà être là, tout prêt, dans sa tête. Il cherche au contraire à écrire quelque chose qu’il n’a jamais lu auparavant. Au moment où le poète pense : « maintenant que je lis ceci, je lis autre chose que ce que je voulais dire un jour », c’est à ce moment précis que le poème est terminé. Il reconnaît une partie inconnue de lui-même. Et quand on lui demande de quoi il s’agit dans le poème, il répond : « je ne sais pas, seul le poème est capable de le dévoiler ». La parole dans ma poésie n’est donc pas au poète mais aux poèmes. » (Rutger Kopland)