Avec la participation de Marthe BARRACO DE PINTO, Benoît BASTARD, Dominique BEYNIER, Anne BOISSEL, Catherine COMBASE, Elisabeth DE BARBANSON-BOURDIER, Annie DE BUTLER, Geneviève DJENATI, Monique DUPRE, Elodie GABRIEL, Marie-José GRIHOM, Simone KORFF-SAUSSE, Nicolas LAURIOT DIT PREVOST, Jacques MARQUET, Dominique MAZEAS, Marie-Thérèse MILCENT, Gérard NEYRAND, Muriel ORLUE, Claire PAYOT, Didier PILORGE, Marlyse PLAGNARD, Laure RAZON, Philippe ROBERT
Les métiers d’aide au couple et à la famille regroupent des praticiens d’origines diverses par leur histoire, leur champ de compétences, leur reconnaissance par le public et les instances de santé publique. Ces métiers proposent une méthodologie, un cadre et un contenu définis par l’orientation clinique à laquelle ils se réfèrent (psychanalytique, systémique, comportementale…) et par l’objectif qui les sous-tend :
analyse des liens psychiques et de leurs soubassements inconscients pour la psychothérapie psychanalytique de couple et de famille, conduisant généralement au remaniement du lien de couple ou des liens familiaux, actuels et intergénérationnels.
Ce qui est dans l’air du temps, ce sont des dispositifs à visée de soin psychique qui incluent des composantes « de groupe », mais dans lesquels les personnes se retrouvent plutôt seules face à elles-mêmes. Nous pensons par exemple aux séminaires orientés vers la pleine conscience ou aux groupes de parole qui font du bien sur le moment, mais dont les effets s’estompent plus ou moins rapidement. Si ces dispositifs peuvent avoir leur intérêt, ils ne peuvent se substituer aux dispositifs proprement groupaux qui ont fait leurs preuves dans la clinique.