Jean-Charles BASSON, Paule SANCHOU, Chantal ZAOUCHE GAUDRON
Avec la participation de Sophie BAUDOU, Grégory BELTRAN, Faïza BENMERZOUKA, Laurence BOULAGHAF, Philippe CALESTROUPAT, Thierry CARDOSO, Alizé CAVE, Samah CHAABAN, Cécile COLLINET, Arnaud DAVIRE, Matthieu DELALANDRE, Cyrille DELPIERRE, Jean-François DESBIENS, Nicolas DUVOUX, Aziz ESSADEK, Alfonsina FAYA ROBLES, Maud GORZA, Lin GRIMAUD, Tamara GUENOUN, Jeanne-Maud JARTHON, Yeun LAGADEUC-YGOUF, Valentine MILCENT, Sarah NICAISE, Daniel OPPENHEIM, Oriane PETIOT, Bruno RANCHIN, Noémie SALAÜN, Benoit SEGAY, Dominique SEVE, Meryl SROCYNSKI, Jérôme VISIOLI, Jennifer YEGHICHEYAN
Les inégalités sociales de santé (ISS) sont portées au jour, au tournant des années 2000, par une épidémiologie qui peine à penser leurs significations de qualité « sociale ». Depuis peu, les tenants des sciences sociales et humaines dévoilent les mécanismes de la fabrique sociale des discriminations en santé, tant physique que psychique.
Le dossier met en évidence que le processus de (re)production des ISS trouve ses fondements dans la structure de l’organisation sociale. Les effets differenciés de l’explosion actuelle des ISS affectant les « pauvres » sont étudiés en considérant la pluralité des classes populaires et la singularité de la période marquée par l’empreinte durable de la Covid-19. Des témoignages d’expérimentations sociales viennent contrer ce déterminisme et développent des formes de mobilisation et d’autonomisation des personnes.