Pourquoi les mathématiques comptent pour la psychanalyse
Numéro 28 - Revue semestrielle
Avec la participation de
Sophie AOUILLE,
Fernand CAMBON,
Laurent CARRIVE,
Christian CENTNER
Gilles CHATENAY,
Franck CHAUMON,
Vincent CLAVURIER,
Jean-Pierre CLÉRO,
Yann DIENER,
Guy Félix DUPORTAIL,
Florence EVEN,
Christian FIERENS,
René GUITART,
Patricia JANODY,
Guy LE GAUFEY,
Thierry LONGE,
Michel PLON,
Erik PORGE,
Michael QUINN,
Baldine SAINT GIRONS,
Simone WIENER
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Avec les schémas de l'appareil psychique, le moi comme projection d'une surface, l'analyse dite finie et infinie, la Spaltung, Freud ouvre la porte aux mathématiques dans la psychanalyse. La topologie des surfaces et des nœuds que Lacan développe tout au long de son enseignement donne une place à part entière à la mathématique dans la psychanalyse, au point que l'on ne saurait dissocier cette dernière de son abord topologique. Il ne s'agit pas de décalquer sur les fondements de la psychanalyse des modèles mathématiques mais de prendre acte de ce que l'inconscient étant structuré comme un langage, les questions de rapport, de division, de nombre, de représentation et de transformations de l'espace doivent être prises dans un sens littéral, donc mathématique.
Les articles de ce numéro sont issus d'un colloque sur ce thème qui s'est tenu à l'université de Rouen en février 2011, regroupant psychanalystes, philosophes, mathématiciens.
Dans la revue
Essaim