Paysage d'herbes folles

  "Paysage d'herbes folles" a été ajouté au panier !

Frais de port 3,5€ dès 28€ d'achat
Voir mon panier
Paysage d'herbes folles

SANTōKA

Paysage d'herbes folles


Paysage d'herbes folles, publié en 1936 est le quatrième des 7 volumes de haïkus de forme libre écrits par  Santōka entre 1932 et 1940.

« Pure expérience », telle est sa conception de la poésie. « Tout ce qui n'est pas réellement présent dans le cœur ne relève pas du haïku ».

« Je ne suis rien d’autre qu’un moine mendiant. On ne peut pas dire grand-chose de moi sinon que je suis un pèlerin fou qui passe sa vie à déambuler, comme les plantes aquatiques qui dérivent de rive en rive. Cela peut sembler pitoyable, pourtant je trouve la paix dans cette vie dépouillée et tranquille. »

Ainsi se présentait, dans ses journaux intimes, le poète japonais Santōka (1882-1940), connu pour ses haïkus en vers libres. Celui dont une vie chaotique avait fait un moine mendiant s’est employé à exprimer par le haïku une « pure expérience » vécue selon les principes zen d’immédiateté, de simplicité, d’impermanence.

Alternant voyages à pied et séjours dans son ermitage, « Gochūan » (« Au beau milieu »), il a laissé sept recueils de haïku. Paysage d’herbes folles, écrit en 1936, est le quatrième.

« Il faut supporter la solitude, surmonter sa propre froideur. Il faut creuser profondément pour parvenir à savourer, au fin fond de la solitude, le goût suave de la vie qui suinte. »

Dans la collection

Po&psy princeps

À propos de l’auteur·e
photo de  SANTōKA

Santōka est le nom de plume de Taneda Shōichi (1882-1940), moine itinérant et poète de haïku japonais, connu pour ses haïkus en vers libres. Il a publié sept recueils de poèmes, des journaux intimes et de nombreuses éditions la revue Sambaku qu’il a fondée en 1926.

Né dans un village situé à l’extrémité sud-ouest de Honshū, l’île principale du Japon, dans une riche famille de propriétaires terriens, il est élevé par sa grand-mère après le suicide de sa mère, alors qu’il a 11 ans. Dans ses journaux intimes, il attribuera cette tragédie aux débauches de son père, et il y verra l’origine d’une série de catastrophes : l’abandon de ses études de littérature à l’Université, l’échec de son mariage obligé, le suicide de son frère cadet rongé par les dettes, la mort de sa grand-mère, sa difficulté à trouver un travail à Tokyo, la mort de son père... Tout cela vécu dans un état quasi permanent de « dépression nerveuse » (un euphémisme pour des ivresses répétées et sévères) qui l’amènera à plusieurs reprises à tenter de se suicider.

En 1911, après quelques travaux de traduction (Tourgueniev, Maupassant), il s’engage dans le mouvement littéraire shinkeikō (litt. « nouvelle tendance ») qui prône le « haïku de forme libre », c’est-à-dire un style qui renonce à la fois à la règle syllabique traditionnelle (5-7-5) et au kigo, le « mot de saison » habituellement requis.

En 1924, à la suite d’un suicide évité de justesse, il est amené au temple zen Sōtō Hōon-ji, dont le prêtre l’accueille dans la fraternité zen. La vie zen semble fonctionner pour Santōka : dès l’année suivante, à l’âge de 42 ans, il est ordonné dans la secte Sōtō.

A partir de 1926, il alterne de longs voyages à pied et de brefs passages à Kumamoto, où il a installé sa famille, et pendant lesquels il publie des haïku et commence à rédiger une revue de son cru intitulée Sambaku. Puis il reprend la route. Pour survivre, revêtu de sa robe de prêtre et d’un grand chapeau en lanières de bambou appelé kasa, équipé d’un unique bol qu’il utilise à la fois pour demander l’aumône et pour manger, il va de maison en maison pour mendier.

En 1932, Santōka s’installe pour un temps dans une masure de la préfecture de Yamaguchi, qu’il nomme « Gochūan » (l’ermitage « Au beau milieu »). Il y vit des contributions de ses amis et admirateurs, de l’argent envoyé par son fils et de ce qu’il pouvait faire pousser dans son jardin.

À partir de 1934, alterneront encore voyages à pied, souvent interrompus par la maladie ou la dépression, et séjours au Gochūan. Le 11 octobre 1940, Santōka, à cinquante-sept ans, meurt dans son sommeil.

Ajouter au panier

Cet ouvrage est à paraître le 23 mai 2024
Vous pouvez le commander dès à présent et il vous sera envoyé le jour de sa parution.
Détails
Parution : 23 mai 2024
EAN : 9782749279626
11x15, 90 pages
Po&psy princeps
Thème : Po&psy

Imprimer cette page

Partager sur les réseaux

© éditions érès 2024 - Mentions légales - CGV - RGPD

Réalisé par Glukose