Manola ANTONIOLI
Ecosophie
Numéro 76 - Revue quadrimestrielle
Avec la participation de
Roberto BARBANTI,
Laurent BOCENO,
Silvia BORDINI,
Nathalie BREVET
Marco CANDORE,
Jean Gabriel COSCULLUELA,
Fabrice FLIPO,
Tobias GIRARD,
Maude GRANGER,
Karen HOULE,
Stéphane HUBERT,
Hideki KITAMAKI,
Cleber LAMBERT,
Giusi LUMARE,
MADATAO,
Salvatore PANN,
Jean-Claude POLACK,
Anne QUERRIEN,
Hervé REGNAULD,
Anne SAUVAGNARGUES,
René SCHERER,
Monique SELIM,
Christian SORG,
Pierre STERCKX,
Christiane VOLLAIRE,
Aliocha WALD LASOWSKI,
Nicolas ZURSTRASSEN
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En 1989, dans Les trois écologies, Félix Guattari appelait « écosophie » l'articulation éthico-philosophique complexe « entre les trois registres écologiques, celui de l'environnement, celui des rapports sociaux et celui de la subjectivité humaine ». Si le déséquilibre écologique menace les équilibres vitaux sur la planète, une détérioration de plus en plus visible affecte parallèlement l'intelligence, la sensibilité, les modes de vie individuels et collectifs dans nos environnements multiples. Dans une perspective écosophique, ces deux processus ne peuvent être dissociés : c'est leur conjonction qui menace les rapports de la subjectivité humaine avec toutes les formes d'extériorité, avec toutes les manifestations du dehors (manifestations sociales, animales, végétales et techniques). L'écosophie pourrait donc se définir comme une passerelle transversaliste entre des domaines hétérogènes, comme une ouverture attentive aux mutations (politiques, philosophiques, économiques et techniques) de notre époque, comme une remise en question globale de notre vision de la biosphère, de la technosphère et de la biosphère. Dans une approche résolument transdisciplinaire, le numéro se propose de questionner les perspectives actuelles des « trois écologies », en accordant une attention particulière à la réflexion sur l' imagination et l'esthétique environnementales et sur l'émergence progressive d'un nouveau « paradigme esthétique » écosophique.
Dans la revue
Chimères