Avec la participation de Anne BOURGAIN, Gilles BOURLOT, Marie-Claude CASPER, Luminitza CLAUDEPIERRE TIGIRLAS, Jean DELAHOUSSE, Lise DEMAILLY, Vincent ESTELLON, Jean FORTUNATO, Claire GILLIE, Marina KOUSOURI-ARAPIS, Caroline LECOCQ, Philippe LEKEUCHE, Juan Pablo LUCCHELLI, Michel NORMAND, Éléonore PARDO, Frédéric PELLION, Nicolas PINON, Lionel RAUFAST, Marie WINDELS
Si Lacan a pu positionner le psychanalyste en place de sujet-suposésavoir en l'articulant à la question du transfert, force est de constater que les psychanalystes ont très souvent, et cela dès les débuts de l'histoire de la psychanalyse, positionné l'oeuvre d'art en place d'objet-supposé- savoir. La psychanalyse et l'oeuvre suscitent des transferts basés sur la supposition d'un savoir à l'autre. De fait, c'est la plupart du temps dans ce sens que l'oeuvre d'art a été sollicitée. L'ensemble des textes réunis dans ce numéro tente de rendre compte de comment il est possible de penser la psychanalyse depuis le lieu de l'art non pour le rendre homogène à la pensée psychanalytique, mais pour redonner tout son acéré à la question transmise par elle.