Bernard CHOUVIER, Alberto EIGUER
Avec la participation de Gaëlle ABGRALL-BARBRY, Laurence BARRER, Jean-Louis BERATTO, Myriam BERDEU, Christophe BITTOLO, Sylvie BOURDET-LOUBERE, Gérard CHIMISANAS, Patrice CUYNET, Annette DESCLAUX, Alain DUBOIS, Clara DUCHET, Clio DUPOUY, Eugène ENRIQUEZ, Morgane KERSALE, Cristelle LEBON, Gérard PIRLOT, Haydee POPPER-GURASSA, Thomas RABEYRON, Lionel RAUFAST, Lise ROSIER, Marie-Anne SCHWAILBOLD, Frédéric VINOT, Jean-Michel VIVES, Makis YALENIOS
Même si toute création est, au final, individuelle, la composante la plus significative du processus créateur n’est-elle pas la dimension groupale ? Un tel paradoxe est au cœur de ce numéro. En effet, il n’est pas de créateur, dans le champ artistique comme dans le champ scientifique et technique, qui ne soit étayé ou porté soit par le groupe familial soit par le groupe des pairs. Au sein des institutions, comme dans les groupes thérapeutiques, la dimension créative est également à l’œuvre. Quelles formes emprunte le processus créateur dans de telles configurations groupales ? À partir d’exemples et de situations cliniques précises, il s’agira de mettre en évidence les modalités de la créativité aux différents niveaux de leur apparition. Peut-on dire, dans de telles conditions, que la groupalité est le ferment nécessaire de toute création ?