Marie-Hélène LOPEZ, Bertrand REAU, Michel RUEL
Avec la participation de Nathalie ALIZÉ, Marie-José ANNENKOV-COLET, Marc BABONNEAU, Xavier BARICAULT, Jean-Charles BASSON, Flore CAPELIER, Laurence CARPENTIER, Yasmine CEBE, Gérard CHIMISANAS, Marie-Claude COUDERT, Christophe DAADOUCH, Anne EDAN, Florence FONDEVILLE, Isabelle FURNO, Philippe GABERAN, Fatima GAYET-BOUZEMBIL, Bernadette GREDAY, Lin GRIMAUD, Jean-Pierre JURMAND, Pierre-Brice LEBRUN, Aurélie MACÉ, Loïc MANSUELA, Pascale MANUELLO, Daniel PENDANX, Blandine PONET, Francis RATIER, Aurélie RESPAUD, Henri SANTIAGO-SANZ, Nathalie SCHMID NICHOLS, François SICOT, Léna VISSLER
Le dispositif français de protection, tant des mineurs en danger que des délinquants, a été profondément modifié au cours des années. Il s’organise autour du juge des enfants, de la Protection judiciaire de la jeunesse, du secteur associatif habilité et du conseil départemental. Considérant que les mineurs délinquants sont très souvent des enfants en danger dans leur famille, les différentes missions institutionnelles de protection ont mis les pratiques éducatives au cœur des réponses au cas par cas. Actuellement, elles se déclinent sous deux formes distinctes : la protection administrative (AED ou Action éducative à domicile) et la protection judiciaire (AEMO ou Action éducative en milieu ouvert). Selon les territoires et les politiques, elles connaissent des histoires institutionnelles, des dispositifs, des articulations, des partenariats et donc des mises en œuvre spécifiques et originales.