Emmanuel DIET, Bernard DUEZ, Denis MELLIER
Avec la participation de Somaya ABDEL BAR SABATIER, Laurence BARRER, Valérie BENARD, Pierre BENGHOZI, Jean-Louis BERRATTO, Anne BRUN, Yves-Olivier CHATARD, Hubert CHATROUSSE, Catherine DE SAINT JEAN, Alain DUBOIS, Willy FALLA, Marion FELDMAN, Anne FREARD, Guy GIMENEZ, Rosa JAITIN, Johann JUNG, Edith LECOURT, Marco LIGUORI, Stéfania MARINELLI, Christine MELATO, Eleana PAPAGEORGIOU, Mélanie PASSERINI, Catherine PERROT, Kévin PHILIPPE, Jean-Pierre PINEL, Didier ROFFAT, Catherine SAGOT, Christian SIGOILLOT, Alexandre SINANIAN, Manolis STEFANOUDAKIS, Danièle TOUBERT-DUFFORT, Clarisse VOLLON, Agnès WILHELM
La pandémie actuelle qui touche l’ensemble de l’humanité fait ressurgir des questions qui semblaient appartenir à un temps révolu. Alors que l’avancée du progrès et de la médecine semblait inéluctable, elle vient bouleverser l’ordre de l’économie marchande, mais aussi le socle même de notre vie psychique. Les pratiques psychanalytiques avec les sujets en groupe, en famille ou en institution sont ainsi analysées dans ce numéro sous l’angle d’un « traumatisme en partage ». Les auteurs, issus de milieux très divers, présentent les conditions de leurs interventions dans une telle situation : ce qui est maintenu, ce qui a été changé et leurs « bricolages ». Ils questionnent la persistance d’un cadre par-delà les modifications voire les troubles dans leurs dispositifs. Ils interrogent les positionnements inhabituels dans lesquels ils se sont trouvés et leur mode de présence aux autres. Cette situation illustre le malêtre actuel (René Kaës) et montre tout l’impact des « mondes superposés » (Janine Puget) dans la clinique.