L'acte : court-circuit ou relance ?
Numéro 10 - Revue semestrielle
Avec la participation de
Cécile ANTIGNY,
Dominique BOURDIN,
Alain BRACONNIER,
Manuella DE LUCA
Stéphane DEROCHE,
Anais DEVAUX,
Astrid DUPRET,
Vincent ESTELLON,
Philippe JEAMMET,
Fabienne LIGIER,
Anne MAUPAS,
Marine MERRIEN,
Bernard PENOT,
Julie ROLLING,
Isaac SALEM,
Anastasia TOLIOU
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La clinique de l’agir recouvre un champ très large de conduites et de manifestations par le comportement comme en témoigne l’éventail étendu de vocables que le clinicien a à sa disposition pour les qualifier : troubles du comportement, action, acte, passage à l’acte, passage par l’acte, acte manqué, acting, acting in, acting out, recours à l’acte, mise en acte, agir comportemental… À l’image du vocabulaire qu’elle emploie, cette clinique est elle-même très hétérogène. Néanmoins, la dimension corporelle et sensori-motrice relie ces différents niveaux comportementaux qui témoignent d’un effritement des capacités de représentation des affects, d’un échec de la mise en mots.
Mais ils peuvent aussi témoigner de l’établissement d’un lien entre l’activité psychique et l’activité sensori-motrice, et d’un certain ancrage dans la réalité. Alors, qu’est-ce qui pousse à l’acte ? L’agir est-il seulement un court-circuitage de la pensée, sa mise en échec ? Quelle potentialité de relance des processus psychiques l’agir peut-il contenir ? Comment l'acte thérapeutique ou institutionnel peut-il devenir un processus de réorganisation et de transformation psychique ?
Dans la revue
Cliniques - paroles de praticiens en institution