Jean-François GOMEZ, Serge VALLON
Avec la participation de Said BECHROURI, Florence BOUILLON, Hervé CHAMBRIN, François CHOBEAUX, Panagioti CHONDROS, Matthieu CUISNIER, Myriam FAURON, Jean-Marie FIRDION, Raphaël FOURQUEMIN, Christian GALLOPIN, Thierry GOGUEL D'ALLONDANS, Yvan GRIMALDI, Jean JAROMILLE, Jacques LADSOUS, Delphine LEFEVRE, Gaëlle LEGO, Anne LEGRAVERAND, Sophie LESPEIX, Didier LOISEL, Cécile LOUEY, Jean-Paul MALRIEU, Jean-Luc MARCHAL, Carmen OCHEA, Blandine PONET, PRATIQUES SOCIALES, Joseph ROUZEL, Stelios STYLIANIDIS
« Résistance », « résister » : il en est beaucoup question dans le travail social, et plus largement dans la société civile. Résister à la mise en actes du libéralisme avec la marchandisation du social et du soin, et l'irruption des méthodes managériales stéréotypées dans la gestion des institutions. Résister pour maintenir une clinique du sujet. Qui ne voudrait pas résister ? Reste alors, et ce n'est pas un détail, à savoir comment faire. Seul ? A plusieurs ? Comment ?
Mais résister a aussi un autre sens, moins lyrique. Quand le sujet « résiste », c'est qu'il ne veut pas bouger, centré qu'il est sur ce qui le constitue même si cela l'enferme. Résister, c'est donc aussi refuser le changement. Alors, « résister » : c'est ne rien bouger, jamais ?