« Naître, se rencontrer, se reconnaître » : trois temps qui s’interpénètrent et que nous vous proposons de revisiter en suivant le fil qui les relie : celui de la communication.

« Du peau à peau à l’intelligence artificielle » décrit un parcours qui va du corps à corps originel au détachement relationnel qui abandonne la pensée à une machine.

Naître, au-delà de la naissance physiologique, est l’acte fondateur d’un être humain. L’état de néoténie spécifique du nourrisson (selon Bernard Golse) rend pour lui indispensable la rencontre avec l’autre.

Se rencontrer signifie croiser quelqu’un sur son chemin avec lequel on éprouve un partage émotionnel.

Se reconnaître renvoie à la notion de fréquenter, apprendre à se connaître. Cela suppose la reconnaissance d’un écart, d’une différence. Questionnons les concepts d’accordage affectif et de construction du lien.

Partant d’une communication peau à peau, les processus de séparation-individuation vont rendre nécessaire le passage au langage. Mais c’est dans le corps à corps et le premier regard que se crée l’élément fondamental de la rencontre, c’est à dire l’émotion.

C’est dans la reconnaissance mutuelle de l’émotion de l’autre (capacité de sollicitude) que vont se nouer les liens.

Or, de plus en plus défensive vis à vis des bouleversements émotionnels, notre société gestionnaire propose d’utiliser des modes de communication programmés et prévisibles (Intelligence Artificielle). Cette évolution va-t-elle infiltrer la relation parents-enfants ?

INTERVENANTS :

* BURLE Christian, Néonathologue

* FABRY Philippe, Historien Formateur

* GANASCIA Jean Gabriel, Informaticien philosophe

* GOLSE Bernard, Pédopsychiatre Psychanalyste

* GORI Roland, Psychianaliste

* MEGUERDITCHIAN Adrien, Primatologue

* PEYROT Catherine, Directrice Association Piklerloczy

* PILLIOT Marc, Pédiatre

* VAIVRE DOURET Laurence, Psychomotricienne

* VASSEUR Roger, Médecin de rééducation et de réadaptation fonctionnelle