Clinique de l'agir : décharge ou adresse objectale ?
Numéro 9 - Revue semestrielle
Avec la participation de
Garance BELAMICH,
Jean-Pierre CHARTIER,
Christine CONDAMIN,
Charlotte COSTANTINO
Patrick DE SAINT-JACOB,
Pauline DEBOVES,
Gwenola DRUEL-SALMANE,
Ophélie ENGASSER,
Florent GABARRON-GARCIA,
Florian HOUSSIER,
Elysé LINDE,
Julien MORAEL,
Anaïs RESTIVO-MARTIN,
Aurélie TAINE,
Jean-Marc TALPIN,
Jérémy TANCRAY
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Dans le développement de l’enfant, l’acte précède la pensée, il ouvre la voie aux capacités de symbolisation et reste ainsi sans doute l’un des prototypes des capacités de mentalisation, une influence ancestrale sous forme de traces sensori-motrices. Ainsi, au fil de l’histoire infantile, le « faire » cède le pas au « penser ». À partir de quand l’agir comportemental peut-il être considéré comme un échec des processus de mentalisation, de contenance et d’élaboration psychique ? Est-il simple décharge motrice ou s’adresse-t-il à un objet ? L'acte obéit-il à un impératif auto-érotique, narcissique ou bien s'inscrit-il dans une dynamique relationnelle ? Quelles réponses l’institution de soin peut-elle offrir à ces expressions comportementales ?
Dans la revue
Cliniques - paroles de praticiens en institution