Orthophonie chez le jeune enfant
Numéro 39 - Revue semestrielle
Avec la participation de
Valérie ALIS-SALAMANCA,
Brigitte AUPIAIS,
Isabelle BARBIER,
Thierry BAUBET
Nathaëlle BOCK,
Marie-France CAZENAVE,
Chantal CLOUARD,
Francine CUNY,
Françoise DE BARBOT,
Stéphane DI MEO,
Cecile GIULIANI,
Bernard GOLSE,
Catherine JEANNIN,
Marie-Thérèse LE NORMAND,
Aurelie MARTIN-ROYER,
Marie Rose MORO,
Patricia OKSENBERG,
Monique PLAZA,
Dalila REZZOUG,
Didier ROCH,
Aurélie ROYER,
Marie-Anne SCHELSTRAETE,
Geneviève SERRE-PRADERE,
Pauline STECK-BAJON,
Julie TERNISIEN,
Dominique TEXIER,
Christine TOFFIN,
Lara VAN DER HORST,
Jeanne VASSEL-HITIER,
Edy VENEZIANO
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Au sein de la rééducation du jeune enfant, comment se définit la place de l'orthophoniste ? Pour mieux comprendre l'importance d'une intervention précoce en orthophonie, il convient d’évoquer d’abord les connaissances actuelles sur le développement du langage, et ceci aussi bien dans le contexte de la normalité, que dans celui du risque d’évolution problématique ou d’une pathologie confirmée.
Au sein de l’équipe de soins, l’orthophoniste participe à l’éducation précoce du jeune enfant : en accompagnant l’apparition des précurseurs à la communication orale dans les situations à risque de trouble du développement, ainsi qu’en soutenant l’acquisition des praxies de déglutition et d’alimentation pour préparer les mouvements indispensables aux réalisations articulatoires.
Les observations de l’orthophoniste contribuent également à affiner le diagnostic et à reconnaître tôt les difficultés laissant craindre un trouble des apprentissages.
L’accompagnement parental va permettre : une meilleure compréhension des difficultés, l’ajustement des demandes en contexte naturel et la transmission des gestes de rééducation. Une réflexion sur l’accueil des parents, la nature et le partage des informations est donc aussi nécessaire.
L’orthophoniste fait partie de l’équipe « petite enfance » qui va évaluer, puis « rééduquer » l’enfant. Ses moyens d’évaluation et de remédiation propres sont à partager avec les autres professionnels pour une meilleure compréhension de la nature des difficultés et une organisation aussi satisfaisante que possible de la sollicitation d’un enfant en difficulté, qui reste avant tout un enfant.
Dans la revue
Contraste - Enfance et handicap