Avec la participation de Sylvie ARCHAMBEAU, Laurence BARRER, Rose-Angélique BELOT, Pierre BENGHOZI, Claudine BLANCHARD-LAVILLE, Alain BRACONNIER, Jean-Bernard CHAPELIER, Vincent CHARAZAC, Serge CHAURANG, Élisabeth DARCHIS, Pierre DELION, Alain EHRENBERG, Jacqueline FALGUIERE, Jean-Michel FOURCADE, Liliane GOLDSZTAUB, Bernard GOLSE, Rosa JAITIN, Jean LE CAMUS, Denis MELLIER, Sylvain MISSONNIER, Éliane MOULIN, Catherine POTEL, Nathalie PRESME, Dominique QUELIN-SOULIGOUX, Philippe REFABERT, Salomon RESNIK, Philippe ROBERT, Barbro SYLWAN, Grégoire THIBOUVILLE, Claudine VACHERET, Martine WEIL
Les violences dont on écoute le récit dans les groupes, les thérapies de couples et de familles, les institutions, et qui parfois s'y manifestent, engagent à interroger leurs incidences ainsi que les mots, les silences ou les actes qui les portent. Elles menacent l'intégrité psychique, sapent les assises narcissiques vitales, procurent des éprouvés d'humiliation radicale, compromettent le sentiment de réalité et de continuité de l'existence, révèlent une sorte d'impossibilité du lien. Les violences actuelles nous alertent-elles sur un inédit du malaise dans la culture hypermoderne ? Les processus de subjectivation sont-ils bien entravés par les effets de la désagrégation sociale sur l'économie psychique ? Ces questions engagent à revenir sur les rapports entre monde interne et monde externe, sur les ruptures et les mutations, à la fois causes et effets du délitement du lien social.