La psychanalyse et le langage de la guerre

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La psychanalyse et le langage de la guerre


Numéro 46 - Revue semestrielle

Avec la participation de Grigory ARKHIPOV, Aboubacar BARRY, Christophe BORMANS, Marie-Hélène BROUSSE Michel CONSTANTOPOULOS, Christine DAL BON, Thomas DALZELL, Charles GHEORGHIEV, Nicolas GUERIN, Luis IZCOVICH, Per Magnus JOHANSSON, Clara KONFINOFF, Séverine MATHELIN, Mary MC LOUGHLIN, André MEYNARD, Isabelle MORIN, Erik PORGE, Jérémie SINZELLE, Frédéric VINOT Voir plus [+]

Le mot « guerre » porte une charge de nomination puissante dans plusieurs sortes de guerre et plusieurs façons de la faire : guerre de position, guerre économique, guerre atomique, guerre froide, guerre diffuse, guerre contre une pandémie…

Les psychanalystes et la psychanalyse sont aussi traversés par ce signifiant. Quelles furent les conséquences individuelles que les guerres ont eues sur les analystes dans leur pratique ? A quelles réflexions et travaux ayant associé psychanalyse et guerre ont-elles donné lieu ?

Des travaux de Freud et ses élèves sur les névroses de guerre et les névroses traumatiques, préludant à l’invention de la pulsion de mort, à ceux de Lacan qui définit son Ecole comme « base d’opération » contre le malaise dans la civilisation, le vocabulaire de la guerre a infiltré les notions fondamentales de la psychanalyse. Que l’on songe par exemple aux termes de résistance, de défense, de passeur… ou à la « manœuvre du transfert » et au lien de la stratégie et de la tactique avec la politique de l’analyste dans l’usage de l’interprétation. La question même de l’acte analytique n’est-elle pas empreinte d’un arrière fond guerrier avec l’exemple de César franchissant le Rubicon ou encore avec le renvoi de Lacan au livre de Jean Paulhan, Le guerrier appliqué, relativement au désêtre de l’analyste ?

En notant que l’entrée de la guerre dans la psychanalyse s’est faite à des moments historiques où les psychanalystes sont entrés en guerre, cela interroge le rapport de la psychanalyse à l’histoire (l’événement et le récit). Si l’on sait qu’un des apports de Freud a consisté à déplacer l’historicisme en introduisant la dimension de la vérité avec la reconnaissance de la réalité du fantasme dans la remémoration, qu’en est-il de l’apport de Lacan qui, stimulé par les travaux de Lévi-Strauss, Althusser, Foucault entre autres, est passé de l’histoire dans sa dimension symbolique avec un « triangle épistémologique » (Discours de Rome, en 1953) à la notion d’hystoire ?

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Détails
Parution : 29 avril 2021
EAN : 9782749270166
17x24, 234 pages
Essaim
1/2021
Thème : Psychanalyse

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