L'angoisse du risque et les paradoxes de la responsabilité

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L'angoisse du risque et les paradoxes de la responsabilité

Jacqueline BARUS-MICHEL, Florence GIUST-DESPRAIRIES

L'angoisse du risque et les paradoxes de la responsabilité


Numéro 2 - Revue semestrielle

Avec la participation de Gilles AMADO, Joëlle BORDET, Teresa Cristina CARRETEIRO, Bernard CHAMPAGNE Radu CLIT, Geneviève DAHAN-SELTZER, Jean DUBOST, Eugène ENRIQUEZ, Luis Guilherme GALEAO-SILVA, Annie-Charlotte GIUST-OLLIVIER, Jean-Marc HUGUET, Toshiaki KOZAKAI, Stéphane LAURENS, Albert LEVY, Jean MAISONNEUVE, Florence OSTY, Max PAGES, Guy ROUSTANG, Denis SALAS, André SIROTA, Maria Irène STOCCO BETIOL, Jean-Pierre VERNANT Voir plus [+]

L'insécurité et le sentiment de menace catastrophique, à l'échelle individuelle ou collective, s'amplifient. Ils semblent liés à l'effacement des cadres de pensée et des repères auparavant fixés par les religions, les idéologies et les cultures, ainsi qu'au processus de mondialisation. A une plus grande liberté, au plus d'autonomie du sujet sommé de construire et de renouveler par lui-même le sens, aux prouesses technologiques se prenant pour fin, répondent souvent désarroi, repli ou agressivité.
On assiste à un double mouvement, d'une part, individus et collectifs, à la fois désemparés et exigeants, requièrent comme un dû, protection et réparations et veulent identifier des responsables de leurs malheurs ; d'autre part, la sensibilité aux droits et la reconnaissance des atteintes qui y sont portées s'affinent, instaurant une plus grande vigilance à leur respect.
Les sociétés modernes, sous couvert de facilitation du bien-être, d'enrichissement de la communication et de l'information, fabriquent et imposent un imaginaire virtuel, sur papier glacé, vidant la relation de sens tout en prétendant masquer la violence qu'elles génèrent.
Bien que certains cherchent les moyens d'affronter contradictions et incertitudes, pour beaucoup le sens s'effrite, le symbolique devient inaccessible ; les rapports marchands assèchent la pensée complexe et la réflexion critique. Les rapports sociaux s’enferment entre principe de précaution, garantie d’assurances, évaluation des dommages qui entravent initiative et autonomie. Ce sont là les paradoxes de la démocratie compromise avec l'économique et la technologie. Nous nous proposons, dans ce numéro, d'analyser ces dynamiques paradoxales dans leur complexité, selon les différents registres, psychologiques, sociologiques, économiques, politiques, juridiques… qui s'y rencontrent, et d'interroger à leur lumière les démarches et les pratiques qui se trouvent impliquées.

 


TABLE DES MATIERES

Éditorial
Gilles Amado, Eugène Enriquez

Introduction
Jacqueline Barus-Michel et Florence Giust-Desprairies

De la responsabilité tragique à l’engagement contemporain
Jean-Pierre Vernant

Le malheur et la réparation
Jacqueline Barus-Michel

L’imaginaire économiciste et la question du sens
Guy Roustang

Le psychosociologue face aux enjeux de la responsabilité
Annie-Charlotte Giust-Ollivier

La responsabilité : vers une radicale modération
Max Pagès

Penser la violence
André Lévy

Le pari du métier face à l’anomie
Florence Osty, Geneviève Dahan-Seltzer

Le couple victimisation-pénalisation
Denis Salas

HOMMAGES

Hommage à Guy Palmade
Jean Maisonneuve

DEBAT

Significations et enjeux de la révolte de novembre 2005 des jeunes des quartiers défavorisés
Joëlle Bordet, Bernard Champagne, Jean Dubost

ÉTUDES

Quand gruger autrui est le modèle
André Sirota

Les groupes dans l’enseignement de la gestion. Ce qu’ils nous ont fait apprendre
Maria Irene Stocco Betiol et Luis Guilherme Galeao-Silva

La révolution sexuelle «originaire» : de la tentation de l’inceste à l’ascétisme
Radu Clit

Le modèle américain de la violence. Réflexions sur le film Bowling for Columbine
Teresa Cristina Carreteiro et Eugène Enriquez

Le mythe du «lien du sang» : une interprétation psychosociale de l’identité ethnique
Toshiaki Kozakaï et Stéphane Laurens

Quand les chamans faisaient voler leurs âmes sous la glace
Jean-Marc Huguet

COMPTES RENDUS D’OUVRAGES

Psychanalyse et organisations de Gilles Arnaud
par Max Pagès

L’héritage du silence. Rencontre avec des enfants du IIIe Reich de Dan Bar-On
par Gilles Amado

La société malade de la gestion. Idéologie gestionnaire, pouvoir managérial et harcèlement social de Vincent de Gaulejac
par Jacqueline Barus-Michel

Dans la revue

Nouvelle revue de psychosociologie

À propos des auteur·e·s
photo de Florence GIUST-DESPRAIRIES

Florence Giust-Desprairies est professeure de psychologie sociale clinique à l’Université Paris Diderot – Paris 7 et membre du Laboratoire de Changement Social et Politique.

photo de Jacqueline BARUS-MICHEL

Jacqueline Barus-Michel († 2015) était professeur émérite des Universités, psychosociologue, psychologue clinicienne (Université Paris 7. Laboratoire de Changement Social). Elle était membre du Cirfip (Centre international de recherche de formation et d'intervention psychosociologiques).

Lire l'hommage de Vincent de Gaulejac

 

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Détails
Parution : 19 octobre 2006
EAN : 9782749206479
16x24, 224 pages
Nouvelle revue de psychosociologie
2/2006
Thème : Société

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Questions de société
© 2013 (1ère édition 2002)
15x21 592 p. 25 €
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