Violences et passions en milieu universitaire

Numéro 33 - Revue semestrielle Avec la participation de Jeanne BOISSELIER, Jean-Philippe BOUILLOUD, Julien CUEILLE, David FAURE

Pierre FLORES, Marc GUYON, Danielle HANS, Françoise HATCHUEL, Aurélie JEANTET, Marianne LE GAGNEUR, Stéphane LE LAY, Colin LEMEE, Danièle LINHART, Bruno MANTEL, Pierre-Emmanuel METZGER-DEBRUNE, Patricio NUSSHOLD, Annick OHAYON, Elwis POTIER, Julie RODRIGUES LEITE, Océane SIPAN, Mathieu UHEL, Bénédicte VIDAILLET, Vincent WAGNER

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La violence, les passions, les émotions, le pouvoir et son exercice parfois brutal dans les institutions sont fréquemment analysés par les chercheurs qui en étudient les manifestations et enjeux dans les mondes vécus du travail. À une remarquable exception
près pour le cas français : l’université et plus largement l’enseignement supérieur. Si les universitaires s’alertent à juste titre des effets des restructurations libérales sur les établissements, étudier les modalités de la violence dans l’université en tant qu’elle
lui serait spécifique ne constitue pas encore un sujet ou un objet. Ce numéro de la NRP invite donc à penser la nature du travail académique et les éléments propices à la violence qui lui est propre. Alors que beaucoup d’universitaires insistent sur le caractère
vocationnel ou passionnel de leur engagement, que cette passion conduit-elle à produire et à accepter ?

Dans la revue

Nouvelle revue de psychosociologie

À propos des auteur·e·s

Florence Giust-Desprairies est professeure émérite de psychologie sociale clinique à l’Université Paris Cité Laboratoire de changement social et politique, co-rédactrice en chef de La nouvelle revue de psychosociologie, présidente de l'association Castoriadis.